Dans le cadre du dispositif académique A L’ÉCOLE DU PATRIMOINE ET DE LA CRÉATION
« De La Fontaine à Molière, l’éveil de l’esprit critique », les 5èmeF se sont rendus au château de Versailles mardi 12 avril et ont participé à une visite guidée « Molière, témoin de la vie à la cour », suivie d’un petit atelier de jeu théâtral.
Voici un petit compte-rendu de la classe :
Nos impressions :
Tout d’abord, nous avons été éblouis par l’entrée du château. Le bâtiment est impressionnant en raison de sa taille et de ses toits décorés à la feuille d’or.
Puis, lors de notre visite, nous avons admiré les escaliers en marbre, larges et majestueux. Les marches étaient légèrement creusées par le temps.
Depuis la Galerie des Glaces, nous avons pu contempler les jardins, et la perspective. Nous avons circulé en prenant des photos des peintures aux plafonds, des lustres, des sculptures…
Les pièces sont très grandes, et richement décorées avec des dorures, et des tableaux qui témoignent de l’histoire du château. Les peintures sont très belles même si les poses des personnages représentés manquent de naturel. Nous avons observé le mariage du « Petit Dauphin », les personnes sont toutes guindées.
Avec ses multiples salles qui peuvent accueillir des centaines de personnes, ses grands escaliers aux paliers vastes, Versailles est comme un grand théâtre où chacun peut observer l’autre.
L’atelier :
L’atelier théâtre proposait un jeu de rôles qui nous a amusé : nous devions nous inspirer des personnages, comme Sganarelle ou Scapin les valets, Argan le père de famille, Toinette la servante, Louison l’enfant, les jeunes filles Marianne et Lucile, Harpagon le riche avare, Dorante l’aristocrate, et prononcer une phrase : « Que diable allait-il faire dans cette galère ? » (réplique de Géronte dans Les Fourberies de Scapin) en mettant le ton pour incarner un caractère : rusé, colérique, obstiné, amoureux/se, fourbe, maligne, intriguant, coquette, naïf/ve, timide…
Nous avons aussi appris à faire la révérence comme les gens de la cour pouvaient la faire à Versailles. Par la suite, nous nous sommes amusés à la parodier, c’est-à-dire, faire la révérence en l’exagérant, ce qui pouvait rendre la situation ridicule.
Ce que l’on a compris de l’esprit critique :
L’esprit critique, c’est observer ses contemporains et être capable de prendre du recul face à certaines situations.
Molière se moque des manières des nobles, des courtisans, de ceux qui veulent plaire au roi.
Dans ses pièces, Molière se riait également des avares, des religieux, des dévots, des maris jaloux, des courtisans, des médecins…
Suite à cette visite, les élèves créeront une œuvre en arts plastiques sur le thème du théâtre et de l’expression des émotions, de l’image dans l’espace scénique.