Collège Lamartine Houilles

Odyssées en Yvelines : Portrait chinois du spectacle « Cette note qui commence au fond de ma gorge »

Portrait chinois du spectacle Cette note qui commence au fond de ma gorge, de Fabrice Melquiot, avec Esmatullah Alizadah et Angèle Garnier.

Suite à la représentation du lundi 5 février au théâtre de Sartrouville dans le cadre du Festival Odyssées en Yvelines, les élèves en 5A et 5B se sont prêtés au jeu du portrait chinois pour évoquer ce spectacle puissant et émouvant.

Voici un florilège de leurs propositions :

Si ce spectacle était un paysage, ce serait…

Une tempête cachant un grand soleil. Ce paysage représente bien Bahia car au début de la pièce, la jeune femme est très énervée. Cela me fait penser à la métaphore de la tempête. Au fil de l’histoire, Bahia s’adoucit et à la fin, elle est heureuse.

Un océan, car les océans peuvent être déchaînés puis calmes et apaisés, comme dans la pièce : la relation amoureuse entre Bahia et Aref est houleuse puis apaisée à la fin.

Un ring de boxe car la scène est un carré gris et la disposition des spectateurs est quadri-frontale. Bahia fait allusion à plusieurs reprises à un ring de boxe. Les deux personnages se battent avec des mots et Bahia donne des coups à Aref.

Si ce spectacle était un pays, ce serait…

l’Afghanistan car le comédien qui jouait Aref a dû fuir son pays. Il est venu en France car à cause des Talibans, les artistes ne peuvent plus travailler et s’exprimer dans leur pays.

Si ce spectacle était un dessert, ce serait…

Un ananas flambé car les desserts flambés rappellent les flammes et le feu évoque la colère. Dans la pièce, Bahia exprime toute sa colère.

L’omelette norvégienne, car le cœur de Bahia s’enflamme aussi vite que ce dessert.

Un baba au rhum car ce spectacle était intense et fort !

Si ce spectacle était une couleur, ce serait…

Le rouge car le rouge évoque le sang, la guerre, la colère et la révolution. Dans le spectacle, Bahia exprime sa révolte et sa colère.

Le blanc car cette couleur évoque la paix, tout comme la colombe. A la fin de la pièce, les deux personnages se réconcilient après avoir failli se séparer.

Si ce spectacle était un fruit, ce serait…

Un litchi car Bahia est comme un litchi, piquant à l’extérieur et doux à l’intérieur.

Le kiwi qui est à la fois sucré et acide. Par ses deux côtés, il évoque la tendresse mais aussi les embrouilles entre les personnages.

Le citron car, comme nous l’a montré ce spectacle, une histoire d’amour avec sa rupture peut être acide.

Si ce spectacle était un objet, ce serait…

Une vitre brisée car il est question d’un amour brisé dans ce spectacle.

Si ce spectacle était un instrument de musique, ce serait…

La dambura, le luth traditionnel car le personnage d’Aref est interprété par un musicien afghanistan qui joue de cet instrument.

Si ce spectacle était une musique ou une chanson, ce serait…

« Antisocial » du groupe Trust

« Ne me quitte pas » de Jacques Brel

« Et si tu n’existais pas » de Joe Dassin

« Before you go » de Lewis Capaldi

« Ma colère » de Yannick Noah

« New Hazaragi » d’Esmatullah Alizada

« Confessions nocturnes » de Diam’s

La musique du film Rocky

Une musique traditionnelle d’Aref (Esmatullah Alizada)

Nous remercions l’équipe du théâtre pour son accueil chaleureux et bienveillant ainsi que les comédiens qui ont pris le temps de répondre aux questions à la fin de la représentation.